Pour Léonard de Vinci, le symbole de la main tourné vers Dieu est présent dans plusieurs de ses œuvres. Normalement, la main est tournée vers le haut, ce qui est logique pour désigner le Ciel tandis que dans cette église, la main est orientée vers le Retable qui, pour Léonard, doit représenter Dieu ou plutôt d'après Pierre… Dieue.
Il est intéressant de savoir que pour traverser les Alpes depuis Turin, les nobles et les réguliers passaient par le col de Montgenèvre tandis que les personnes souhaitant rester discrètes ainsi que les contrebandiers passaient par le col de l'Échelle qui débouche sur la commune de Névache.
Or, lors de son voyage, léonard s'est "perdu" trois semaines, certainement le temps de faire des mises au point pour la réalisation du Retable déjà entamé à Amboise certainement par d'autres artistes. Ainsi, grâce à sa mise au point, les deux piliers latéraux ont permis d'adapter l'ensemble à la largeur du chœur…
Détail important : Léonard de Vinci a rencontré Charles VIII, Louis 12 et bien sûr François 1er qui l'a invité à Amboise en l'installant au Clos Lucé. Mais Léonard devait certainement être en lien avec des femmes de la noblesse française depuis une trentaine d'années et c'est certainement l'une d'entre elles qui lui a commandé ce Retable impressionnant, Charlotte de Savoie, Anne de Beaujeu, Anne de Bretagne, Jeanne de France… certainement qu'une transmission s'est faite de l'une à l'autre pour une raison très importante.
Sous la main, on voit une cordelière nouée et de part et d'autre, deux enroulement contenant chacun un motif différent, un trèfle d'un côté mais un gros mystère de l'autre. Intuitivement, Pierre pense que l'un des symboles serait en lien avec la royauté française tandis que l'autre serait en lien avec un des papes de cette période.
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