L'ÉTONNANTE ÉGLISE de NEVACHE
DÉDIÉE au FÉMININ SACRÉ...

Page No 91 : Les deux sylphides tendent leurs Bras à Jésus...

Marie et l'enfant Jésus sont entourés de deux femmes que Pierre croit être des Sylphides, puissances spirituelles féminines que l'on retrouve dans de nombreuses religions antiques et qui étaient très présentes dans les églises jusqu'à la fin du XVème siècle, un reste de paganisme qui a mis beaucoup de temps pour s'effacer.

Pierre rappelle que le terme paganisme désigne d'une manière très péjorative toutes les religions ou pratiques spirituelles qui ne sont ni chrétienne ni juive. Un païen n'est donc pas quelqu'un d'ignorant qui n'a aucune pratique. La salutation au Soleil pratiquée dans les cours de yoga par des millions de personnes doit être considéré par le Vatican comme étant une pratique païenne alors que ce n'est qu'un exercice pour se mettre en harmonie avec la nature…

Les deux sylphides sont représentées dans une position de danse, les bras tournées vers le bas, mais surtout vers Jésus qui est en croix au centre du second tabernacle mais bien vivant. Détail très troublant, leurs bras sont exactement dans le prolongement des deux bras de Jésus. Pour parfaire le tableau, Jésus est encadré par Véronique qui symbolise l'Amour des femmes sous lui et par Marie qui symbolise l'Amour de la Mère, au-dessus...

Cette place centrale de Jésus est vraiment magnifique mais au-delà de la position très harmonieuse de ces quatre femmes, il est nécessaire de bien observer quels sont les positions des hommes, que ce soit les deux saints ou les deux archevêques ainsi que leurs attitudes…

Normalement, dans toutes les peintures ou sculptures où des femmes sont représentées, elles sont toujours placées dans le bas du tableau en train d'implorer le Ciel de leurs pardonner leurs fautes puisque si le mal existe sur Terre, c'est à cause d'elles !!!

Dans ce retable très étonnant, non seulement ces deux sylphides semblent très actives mais elles sont dans le haut, debout sur les têtes des deux archevêques. Par leurs mouvements dansants, ces deux "Sylphides" soutiennent Jésus dans son épreuve et elles l'encouragent certainement par la pratique d'une danse de la Vie bien plus constructive que les bagarres des religieux.

N'est-ce pas d'ailleurs une vieille pratique païenne que les femmes pratiquaient dans une simple clairière, autour d'un feu, en chantant et en dansant, pratique qui tend à revenir tellement ces religieux sont ennuyeux et certainement pas dans l'Amour...

Pierre est convaincu que cette représentation a été voulu pour indiquer la volonté profonde des femmes de demander à Jésus de quitter l'espace des hommes qui ne l'écoutent pas, qui interprètent ses enseignements et qui agissent dans le pouvoir et non dans l'Amour. Observez bien les mimiques de ces quatre religieux, ils sont en colère, ils se bagarrent. Plus grave, ils tournent le dos à Jésus et l'espace qu'ils délimitent n'arrive qu'au pied de la croix...