NOUS SOMMES DES ÉPONGES… 1/2

Pierre pense souvent à cette infirmière scolaire que sa fille eut quand elle est rentrée au collège, en sixième, c'était en 1991. Quand un enfant venait la trouver parce qu'il avait mal à la tête, elle le faisait s'asseoir et posait devant lui un verre de 50 cl remplit d'eau… Il ne pouvait quitter l'infirmerie que quand il l'avait entièrement bu. Il fut très étonné mais les résultats parlaient d'eux-mêmes, les enfants quittaient l'infirmerie une demi-heure après sans plus aucune douleur.

Lors d'une rencontre au collège, Pierre eut la possibilité de converser avec cette infirmière qui lui expliqua le pourquoi de ce traitement qui lui évitait de donner aux enfants des médicaments aussi stupides que dangereux.

Elle lui expliqua que beaucoup de nos maux sont consécutifs à un manque d'eau dû à une activité physique importante provoquant de la transpiration mais aussi à l'oubli de boire comme c'est le cas chez beaucoup de femmes qui se restreignent volontairement de boire. Elle se croient plus légères en montant sur la balance !!!

Nous sommes composés de 78 % d'eau… Pour le reste, s'y rajoute 18 % de carbone et 4 % de matières diverses qui permettent de créer toutes sortes de fibres… Avec autant d'eau, nous sommes des éponges et quand nous laissons notre corps se dessécher, nous passons d'un état très souple et très agréable au contact, à un état de plus en plus rigide et surtout de plus en plus craquant.

C'est à cause de ce dessèchement que nous ressentons des courbatures, des torticolis, des douleurs au dos, des migraines, etc… En fait, pour que notre corps puisse se maintenir en vie, un organe devient prioritaire pour assurer la salubrité du corps, ce sont les REINS. Pour se faire, ils bénéficient d'un programme de secours qui leurs permet d'aller chercher de l'eau partout dans le corps, surtout dans les muscles.

Ils vont d'abord en trouver dans les muscles des bras et des jambes, d'où des courbatures… Après cela, ils vont prendre de l'eau dans le système intestinal, d'où des constipations… Puis dans les muscles du dos, d'où sa raideur… Ceci fait, les reins continuent de remonter dans le corps, ils soutirent de l'eau dans la nuque d'où des torticolis et enfin, ils s'attaquent à la dernière réserve, le liquide encéphalique contenu dans le crâne d'où des migraines…

Dans la réalité, Pierre comparerait volontiers ces douleurs crâniennes à la sirène des pompiers, ça brûle de tous les côtés et il faut éteindre l'incendie… avec au moins 50 cl d'eau. Combien de personnes préfèrent se précipiter dans leur pharmacie pour y prendre un anti-douleur qui va créer un écran qui cache le feu pendant quelques temps mais sans l'éteindre…

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